This letter is an exchange between D from Nicaragua and Magloire Cikuru Fahari from the Democratic Republic of Congo. For security reasons, the name of the student from Nicaragua was anonymized.
Letter 1
Hola Magloire,
espero que estés bien; me siento muy contenta de tener la oportunidad de escribirte sobre la realidad y gobernanza del agua en Nicaragua.
Nicaragua es un bello país conocido como la tierra de lagos y volcanes, es el más grande de centro América con una extensión de aproximadamente 130,000Km2 y una población de 6,702,379 personas distribuidas en áreas urbanas y rurales que tiene una disponibilidad hídrica de 25.767 m3/persona/año, ya que es el país que cuenta con los mayores recursos hídricos superficiales y subterráneos agregados en Centroamérica. Sorprendentemente, según investigaciones de la organización OLAS, aproximadamente el 43% de los nicaragüenses viven en zonas rurales. El 58% de los hogares en la zona urbana disponen de agua entubada en el hogar, y solo el 13% de los hogares rurales pueden gozar del beneficio. Es decir, hay una brecha enorme al acceso de agua potable. Evidentemente el aspecto socioeconómico juega un papel determinante en el que más del 84% de los que generan ingresos per cápita más altos cuentan con acceso a agua de la red y sólo el 40% es para los hogares más pobres.
Esta contradicción entre abundancia y escasez se debe a una diversidad de problemáticas de toda índole. Ambientalmente podemos hablar de la contaminación de las fuentes y cuerpos de agua por los vertidos en los sistemas de agua y la carencia de sistemas de tratamiento. También la deforestación y el uso intensivo del suelo también afectan a los acuíferos.
La Costa Caribe de Nicaragua es uno de mis lugares favoritos en el país, y es también de los que más han sido impactados por las actividades humanas que no ejercen un funcionamiento óptimo para el cuido, remediación, prevención y mitigación del impacto ambiental. La impune tala indiscriminada, la agresiva explotación minera (que envenenan los ríos), la invasión de tierras indígenas por parte de agricultores del Pacífico y Central del país para realizar prácticas de cultivo poco eco-amigables con químicos abrasivos, etc.
Recuerdo que las veces que he estado ahí viviendo por un corto período, encontrar agua potable era un reto grandísimo, pues a veces los galones escaseaban o el precio incrementaba de forma exorbitante, especialmente en las islas como Corn Island, y algunos días me tocaba recorrer toda la isla en busca de agua potable que pudiese utilizar en mi casa. Cada hogar e incluso algunos hoteles tienen dos o tres estaciones de reciclado y filtrado de agua que luego destinan para lavar platos, lavar ropa y aseo personal, pero nunca para la ingesta. Por supuesto que esto no me detuvo de disfrutar la hermosa experiencia y de hecho me dio una idea de primera mano de los obstáculos cotidianos que los locales tienen que superar día a día.
La mayoría de alternativas y soluciones no oficiales son lideradas por las mismas comunidades, siento que siempre ha sido así, las comunidades siempre resuelven de la mejor manera que pueden sin esperar el rescate de nadie más, y se demuestra principalmente cuando ocurren tragedias como inundaciones y muchas comunidades quedan bloqueadas e incomunicadas se convierte en un reto de supervivencia extrema y siempre han podido afrontarlo en sociedad, de manera conjunta y solidaria, con la conciencia de que al final todos forman parte de una gran familia y no tiene mucho sentido tomar una actitud negativa ante algo que ya es bastante dramático.
En lo personal siento que es un reto enorme en este país poder encontrar un balance adecuado en donde las instituciones gubernamentales pudiesen trabajar de la mano con las instituciones privadas y las comunidades afectadas. La clave está en eso, en el trabajo en equipo para que todos podamos llegar al mejor acuerdo posible para todas las partes. Otro aspecto indispensable a valorar es el monetario; para poder llevar a cabo un proyecto de saneamiento de aguas, aprovechamiento energético, acueductos, regulación y protección ambiental o cualquier proyecto llevado a cabo en el sector hídrico se necesita una inversión monetaria importante así como capacitaciones, educación, concienciación y resiliencia.
Nicaragua y RD del Congo son países con clima tropical que enfrentan retos similares como la temperatura, el drama con el recurso vital agua, sesgos sociales y políticos, entre otros. Por esto me da mucha ilusión poder expresarme con alguien que puede relacionarse con el tema y darme su opinión o de la manera en que se lidia con este conflicto en su país, así como el contexto técnico y cultural. Tengo muchísima curiosidad por conocer tu punto de vista Magloire, no puedo esperar saber tus opiniones y perspectivas.
¡Así que, espero escuchar de ti pronto!
Saludos
D.
Granada, Nicaragua. 3 de Marzo de 2023.
Letter 2
Bonjour chère D,
j’ose espérer que vous vous portez bien ; c’est pour moi un plaisir de correspondre avec vous grâce à l’opportunité que nous offre Global Pen Friends pour vous faire part de l’expérience congolaise (DRC) par rapport à la gouvernance de l’eau.
La République Démocratique du Congo (RDC) est un pays situé au cœur de l’’Afrique possédant les ressources hydrologiques les plus importantes, au niveau continental et mondial. Afin de pouvoir comprendre et gérer le Bassin du Congo caractérisé par sa complexité et son étendue, il est nécessaire de réaliser un examen physiographique de ses sous-bassins versants. À l’intérieur du Congo, le bassin englobe plus de 20 affluents majeurs comprenant quatre sous-bassins versants majeurs : (i) le Lualaba/ Tanganyika, (ii) le Kwa-Kasaï, (iii) l’Oubangui et (iv) le Congo principal. Le Lualaba est la principale source du Fleuve Congo prenant naissance dans le haut plateau couvert de savane du sud-est de la RDC (province du Katanga). Le lac Tanganyika, bien qu’étant un système partiellement fermé avec un petit déversement via la rivière Lukuga, concentre environ un sixième des réserves d’eau douce de la planète et fais partie du bassin-versant de Lualaba. En plus du majestueux fleuve Congo la RDC, possède des lacs et des rivières plus importants au niveau régional et mondial qui sont capables de couvrir le déficit lié à l’approvisionnement de l’eau.
Malgré cette surabondance des ressources en eau, l’administration de l’eau en RDC est caractérisée par une crise profonde liée à l’approvisionnement en eau potable. En effet, seulement 26 % de la population congolaise peut s’approvisionner en eau potable propre à la consommation. Cette estimation est supérieure à la moyenne des 60% pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. En raison des infrastructures endommagées fragilisées par des années de sous-investissement et de conflit mais aussi d’une de la croissance rapide de la population, le taux de couverture de l’approvisionnement en eau a chuté sensiblement. Les conséquences sociales et sanitaires de la rupture des services d’eau ont été considérables. Les tranches les plus pauvres de la société ont été touchées de façon disproportionnée par le déclin de la prestation des services et la hausse des prix de l’eau. Cette situation a été observée dans les zones rurales mais également de façon croissante dans les villes connaissant une expansion rapide.
Le contexte administratif congolais s’est fragilisé par les conflits et l’incapacité des acteurs politiques à assurer un contrôle effectif des plans de développement des territoires. Cette situation menace considérablement les ressources stratégiques d’eau potable. La faible planification de l’utilisation du territoire et l’insuffisance de la protection des sources d’eau à tous les niveaux, des sources de villages aux zones de captage des usines de traitement de l’eau affectent les progrès vers la réalisation des OMD et des objectifs du DSCRP. En effet, la durabilité des investissements dans les infrastructures hydrauliques est fréquemment menacée par la dégradation environnementale qui en résulte, comme le montre l’exemple de l’usine de traitement de Lukunga à Kinshasa.
La REGIDESO est l’institution chargée de la distribution de l’eau potable à l’échelle nationale. Pour moi elle se trouve dépassée par le phénomène d’urbanisation croissante conséquence des migrations de populations rurales vers les villes, qui fuient la guerre et les conflits armés. La REGIDESO n’a non seulement pas été en mesure de faire face à cet afflux de population mais le nombre des usagers qu’elle atteint a même décliné en valeur absolue en raison de la dégradation de ses infrastructures.
L’urbanisation désordonnée et La vétusté des installations de la REGIDESO sont à la base de cette incapacité à couvrir les territoires en approvisionnement d’eau potable. Mon constat le plus amer se situe dans la dualité et la confusion entre propriété privée et celui d’usage public. L’administration foncière octroie des titres de propriété aux habitants sur des canaux d’adduction d’eau ; détruisant les systèmes d’approvisionnement d’eau, bloquant ainsi le circuit de l’eau. La ville de Kinshasa, a installé un système d’approvisionnement en eau depuis 1950, et été initialement conçu pour desservir 500 000 personnes alors que la ville, classée aujourd’hui troisième plus grande d’Afrique, a une population estimée à 8,75 millions d’habitants en 2010. Une partie importante des infrastructures de la REGIDESO date de la période coloniale et de l’époque des investissements effectués entre 1970-1990. Nombreux des canaux ont été bouchés, rouillés et hors d’usage sans entretiens rendant ainsi, le système d’approvisionnement en eau difficile. Comprenez donc, la complexité liée à l’approvisionnement de l’eau dans des grandes villes de la RDC.
Les similitudes présentent dans nos deux états le Nicaragua et la RDC sur la problématique de la gestion de l’eau, nous montrent un intérêt à faire une étude comparative pour les solutions plus durables. Car il est constaté de part et d’autre une forte concentration en ressource hydraulique, faisant face aux mêmes défis d’approvisionnement, et une dynamique contradictoire et de conflits liés à la gestion de l’eau.
Pour ma part, la gestion de l’eau spécialement dans mon pays ne devrait plus être monopolisée autour d’une institution qui a montré ses limites dans l’approvisionnement de l’eau. Il est certes vrai que l’eau est une ressource stratégique aujourd’hui du fait de ses multiples usages dans l’industrie, l’électricité et les ménages, mais il serait plus efficacement géré par plusieurs acteurs qui se sentiront en concurrence pour s’attirer la clientèle et ainsi ils se verront améliorer la qualité de l’eau et sa distribution.
La seule difficulté est d’assurer le contrôle pour un marché ouvert lorsque celui-ci n’a pas réussi pour un marché monopolistique. Le risque est d’approvisionner la population en eau insalubre et contaminée. Le communautés rurales et parfois urbaines, se mettent ensemble pour la construction des points d’adduction d’eau potable et reçoivent l’appui des ONG locales, nationales et internationales pour réussir. Étant dans des zones de conflits, ces sources d’eau ne sont pas vraiment sûres et exposent la population à des maladies par exemple lorsque les puits sont menacés.
Il serait pertinent que nous de développer à mon sens, les aspects sur la gouvernance monopolisée ou d’u marché ouvert de l’eau, mais aussi de prévenir les conséquences dévastatrices sur le long terme de cette gestion défectueuse des ressources en eau.
Les solutions envisagées dans cette correspondance ne sont pas limitatives, elles ne prétendent non plus à l’exhaustivité ; ce qui me réjouit et met dans une attente enthousiaste de la prochaine correspondance de D sur les solutions et les perspectives d’une gestion réussie de la problématique de l’eau.
Avec mes salutations chaleureuses !
Magloire CIKURU FAHARI
Bukavu, 31 Mars 2023
Letter 3
Querida Maglorie,
Siempre es un placer saludarte desde Nicaragua con la alegría de saber que el equipo de Global Friends nos ayudan a que nos entendamos mejor. Disfruté mucho al leerla y transportarme hasta RP del Congo a través de tus palabras. Te agradezco que te tomaras el tiempo para expresarte sobre tu país y poder intercambiar perspectivas de realidades.
Me fascina la complejidad, el trasfondo, la lucha, la resiliencia, tengo esperanza que algún día tú esa parte de todos esos proyectos tienes en tu cabeza para ser parte de ese impactante cambio social, ya no solo en agua, pero también educción que es por lo que no tienen la oportunidad de expresarse.
A pesar que me encantó hablar sobre RD del Congo, no puedo evitar hablar sobre Nicaragua que es un país que se enfrenta a varios retos en materia de gestión y distribución del agua, lo que ha tenido repercusiones negativas en el desarrollo económico, social y medioambiental del país.
Uno de los principales problemas es que los recursos hídricos del país no se gestionan de forma eficiente. Faltan políticas y estrategias claras para garantizar un uso sostenible y equitativo del agua. Esto ha provocado una sobreexplotación de los recursos hídricos en ciertas zonas y escasez en otras, lo que ha dado lugar a conflictos por el acceso al agua.
Además, las infraestructuras de abastecimiento de agua y saneamiento son inadecuadas, sobre todo en las zonas rurales. Muchas personas no tienen acceso a agua limpia ni a instalaciones de saneamiento, lo que pone en peligro su salud. Esta situación se ve agravada por los efectos del cambio climático, que ha provocado sequías e inundaciones que afectan aún más a la disponibilidad y calidad del agua.
Además, las infraestructuras de abastecimiento de agua y saneamiento son inadecuadas, sobre todo en las zonas rurales. Muchas personas no tienen acceso a agua limpia ni a instalaciones de saneamiento, lo que pone en peligro su salud. Esta situación se ve agravada por los efectos del cambio climático, que ha provocado sequías e inundaciones que afectan aún más a la disponibilidad y calidad del agua.
Además, faltan mecanismos eficaces de vigilancia y aplicación de la normativa sobre el uso del agua y el control de la contaminación, lo que ha provocado la contaminación de las fuentes de agua por actividades agrícolas e industriales, así como un tratamiento inadecuado de las aguas residuales domésticas.
Para hacer frente a estos retos, es esencial que Nicaragua dé prioridad a la gobernanza del agua como cuestión clave para el desarrollo. Esto incluye desarrollar e implementar políticas y estrategias efectivas para la gestión del agua, invertir en infraestructura para el suministro de agua y saneamiento, y establecer mecanismos efectivos de monitoreo y cumplimiento.
También es fundamental garantizar que las comunidades, especialmente las de las zonas rurales y las indígenas, participen en los procesos de toma de decisiones relacionados con la gestión del agua y que se protejan sus derechos de acceso y uso del agua.
En conclusión, le insto a tomar medidas en relación con la gobernanza del agua en Nicaragua, ya que se trata de una cuestión fundamental para el desarrollo del país y el bienestar de su población. Gracias por su atención a este importante asunto.
Atentamente,
D.
Letter 4
Chère D
De la République démocratique du Congo où je t’envoie mes chaleureuses salutations, je tiens à te dire que votre correspondance me trouve bien portant et à saisir de l’opportunité pour encore une fois apprécier l’initiative de Global Pen Friends, et de les remercier de nous avoir connectés pour partager des expériences et des connaissances sur la gestion de l’eau dans nos pays respectifs. Grâce à vous, je suis sûr d’avoir exploré le Nicaragua notamment sur ses atouts et ses difficultés se rapportant à la gestion des ressources en eau.
Il est pour moi un plaisir que de vous parler en ces quelques mots, des différentes attentes que nous avons formulées à l’intention du gouvernement Congolais quant à la gestion de l’eau et à l’équilibrage (pénurie dans certains endroits, abondance dans d’autres) dans sa dissémination (distribution). Connaissant les difficultés infrastructurelles et structurelles que j’ai mentionnées dans ma récente correspondance, nos attentes sont formulées à l’endroit des dirigeants de la RDC pour une gestion efficiente et efficace de l’eau.
Ainsi, les organisations de la société civile, les groupes des jeunes, les entités locales urbaines et périurbaines ainsi que d’autres acteurs sociaux membres des collectivités, chefferies, les agents de santé et d’hygiène, les médias décrivent, la mauvaise qualité de l’eau en distribution dans les ménages et même à des fins industrielles. Ce pour quoi ils estiment que le gouvernement devrait se munir des infrastructures capables de répondre à la demande croissante de l’eau dans les villes et territoires de la République démocratique du Congo. Pour les personnels soignant et médical, la mauvaise qualité de l’eau est à la base de la majeure partie des maladies hydriques rencontrée dans les structures sanitaires. Ils demandent quant à eux un effort dans l’approvisionnement en eau potable saine et remplissant les conditions d’hygiène pour faire face à la recrudescence des maladies hydriques. Ils vont à proposer aux autorités d’évaluer l’état des circuits de l’eau, remplacer les conduites vétustes et rouillées mais aussi appliquer un traitement de l’eau avant sa distribution dans les ménages.
La société civile suggère des réformes structurelles, par rapport à la gestion de l’eau en RDC. Car il est sans doute remarquable que l’eau, est une ressource vitale pour l’humanité et donc sa distribution nécessite un degré de sérieux et de précaution par rapport aux maladies qui peuvent découler de la mauvaise gestion (traitement, distribution). Le changement structurel, car la REGIDESO (chargée de la production et distribution de l’eau en République démocratique du Congo) réclame des sommes sans contrepartie conséquente. C’est-à-dire qu’elle perçoit grâce aux compteurs placés dans des maisons sans se soucier de l’amélioration de la qualité de l’eau. Ces réformes structurelles voudraient en mon sens ouvrir à la démonopolisation du service afin que la concurrence stimule la qualité offerte aux clients.
Les médias servent de relais pour décrier la mauvaise gestion de l’eau et présenter les conséquences de la mauvaise qualité de l’eau sur les consommateurs. Les médias aujourd’hui, qu’ils soient traditionnels ou les nouveaux médias ; ils permettent de faire entendre la voix des communautés et des habitants sur la gestion macabre de l’eau.
Les collectivités, les groupements villageois et parfois dans certaines villes les habitants ont réfléchi aux solutions palliatives pour substituer à la pénurie de l’eau. Étant aidés par les ONG locales, nationales ou internationales, ils parviennent à s’approvisionner en eau grâce aux forages et aux bornes-fontaines communautaires. Ils s’organisent par une contribution légère afin de participer à l’entretien de cette source. Car elle ne saurait s’entretenir sans qu’il n’y ait des moyens destinés à cette fin. Ceci aussi parce qu’une fois que les ONG ont installé des forages et des bornes-fontaines, ils ne font pas un suivi à long terme de la viabilité de ces projets. Ce pourquoi en parcourant certaines entités vous rencontrez des bornes-fontaines abandonnées et hors d’usage.
En conclusion, l’eau est ressource capitale dans notre pays, son abondance n’en fait pas de doute mais sa gestion saine, elle si. Voyant les similarités de la RDC d’avec le Nicaragua, je trouve dans votre correspondance des éléments pertinents qui peuvent permettre la gestion saine de l’eau en RDC. C’est aussi pourquoi en espérant que ma lettre te trouvera mieux portante, et qu’elle contribuera à apporter des solutions au Nicaragua.
Je t’envoie mes chaleureuses salutations et ma volonté de voir dans la mesure du possible produire un article conjointement sur nos différentes réalités esquissées dans ces correspondances.
Magloire