An exchange between Arnth.J from the Université Catholique de Bukavu and L from Univerdad Centroamericana in Nicaragua. For security reasons, the name of the student from Nicaragua was anonymized.
Letter 1
De la part de votre ami Arnth.J, en République Démocratique du Congo; A vous cher L depuis le NICARAGUA
Ce Vendredi 17 mars 2023
8HOO’
Mon très cher ami L
depuis le NICARAGUA salut ! Comment allez-vous ? Moi je vais bien, malgré la vie. Vous pouvez m’appeler Arnth.J, je suis de la République Démocratique du Congo (RDC). J’ai 23 ans et je suis élancé. D’ailleurs on me reproche le fait que je ne veuille pas jouer au basket-ball pour cela. C’est en fait parce que j’aime beaucoup le football. J’ai grandi dans un quartier où tous les enfants jouaient au football ; nul n’est besoin de souligner l’impact ou l’influence que peut avoir l’entourage sur un enfant. Et bien cher ami, cette lettre a pour objectif de te faire découvrir un tout petit peu, mon histoire, le milieu dans lequel je vis, tout en insistant sur la protection de notre nature.
En effet, dès mon jeune âge, j’adorais jouer à des pièces de théâtre. Cela me plaisait trop d’incarner tel ou tel autre rôle lors d’une prestation. J’ai hâte de connaître votre histoire ! En grandissant, je ne dirais pas que cette passion m’a suivi mais j’ai fait des choix qui se trouvent avoir un lien avec mon passé. Je suis étudiant à la faculté de Droit de l’Université Catholique de Bukavu (UCB). Il arrive que je passe mon temps à assister à des audiences au parquet mais je dirais que là plus part de mon temps je la passe sur les réseaux sociaux (normal non ? ). Les réseaux sociaux occupent la grande partie du temps de tout un chacun.
On trouve aujourd’hui sur les réseaux sociaux, pas mal de sujets intéressants et d’autres qui sont plutôt inquiétants, comme le réchauffement climatique. En effet, le changement climatique est un phénomène qui s’observe sur toutes les parties de la planète et cela sans tenir compte des frontières et ne se limite surtout pas au niveau de la région qui l’a occasionné. Par exemple, l’on sait que les pays industrialisés sont à la base des gaz détruisant la couche d’ozone, pourtant c’est plusieurs pays du tiers monde qui se retrouvent êtres plus vulnérables face à ce fléau et auront donc besoin de s’y adapter. Qu’en dites-vous ?
C’est bel et bien de cette situation dont je vais vous parler mon cher L. Je vis au bord du lac (lac Kivu), notre avenue commence à être de plus en plus entourée de maisons. C’est chaque jour que l’on coupe les arbres sans en planter un seul. Ces arbres qui pourtant nous aident à maintenir cette planète, nous aident à continuer à y vivre aisément. Mon oncle m’avait dit qu’auparavant il y avait beaucoup d’arbres et des espaces verts dans ma ville, et cela la rendait plus vivable qu’elle ne l’est aujourd’hui. Ne trouvez-vous pas nécessaire que l’on puisse interdire le fait de couper un arbre sans en planter ?
Un autre problème qui s’observe et qui en effet, gêne ou produit des conséquences néfastes sur le climat et sur notre belle nature, c’est l’émission des gaz à effet de serre… Ce gaz qui, l’augmentation de sa concentration dans l’atmosphère terrestre est l’un des facteurs à l’origine du réchauffement climatique. Dans ma ville (dont le nom est ville de BUKAVU), il y a également certains éléments qui peuvent influencer ce réchauffement climatique. C’est entre autres le véhicule à moteur qui émet une grande fumée, des usines…. Qu’en est-il de chez vous au Nicaragua ? Pendant les vacances, j’avais l’habitude d’aller au village et d’y passer deux à trois semaines. Ma grand-mère Nanasi est une cultivatrice. Elle me parlait toujours de l’importance du champ et de l’arbre. C’est un beau village non loin de la ville où j’habite, j’aimerais bien que tu puisses un jour visiter ce beau village…Il y a certainement, chez vous aussi des endroits pareils, ou il fait beau vivre et il y fait calme.
Un jour j’étais tombé malade, bon pour dire vrai c’était une fracture au bras, après m’être bagarré avec un ami. Ma grand-mère m’avait dit de ne pas m’inquiéter et que ça n’allait pas prendre beaucoup de temps pour guérir. Elle était vite partie dans son champ et est venue avec une feuille : elle l’a bien écrasé et l’a bien encordé sur mon bras fracturé. Deux jours après, c’était comme de la magie car je me suis réveillé avec toutes mes forces, moins de faiblesse. Tout cela démontre l’importance de cette nature que nous devons tant protéger.
Cela m’a fait comprendre pourquoi nos ancêtres vivaient bien plus longtemps que nous, toujours forts et aguerris. C’était d’une part parce qu’ils consommaient des produits naturels, n’ayant subi aucune transformation génétique. C’est là que j’ai compris que la nature nous offre tout et est capable à mieux nous offrir mais à condition que l’on prenne soin d’elle, que l’on sache comment bien l’entretenir. Une opération de sensibilisation de la jeunesse sur l’importance de planter les arbres, avait été lancée en 2022; j’y avais participé et c’était une belle expérience.
J’avais également un jour participé à une conférence sur le climat au Rwanda, un pays qui est nous est frontalier. Dans cette conférence, j’ai apprécié le fait qu’il y avait encore dans ce monde, des personnes capables de défendre et de protéger vivement la nature et l’environnement. C’était très inspirant je t’assure ! Je suis sûr que toi aussi tu as déjà participé à plusieurs conférences dans ce sens !
Quand on réfléchit aux conséquences néfastes qui peuvent découler de la négligence sur la protection de la nature, on observe que tout le monde devrait y prêter attention. A l’Est de mon pays mais un peu de là ou je vis, il y a des montagnes volcaniques (Karisimbi, Nyiragongo…) et récemment, il y a eu éruption volcanique… Il fallait vivre ce moment, cette panique, pour comprendre combien la protection de l’environnement devait être une affaire de tous.
Comment est-ce que l’humanité toute entière peut se mobiliser en un seul homme, pour protéger cette nature, cette terre qui est notre maison à tous ?
Dans ton pays cher ami, quels efforts fournis le gouvernement pour combattre ce fléau ? Dans le mien, les efforts sont quasi inexistants et exécutés à pas de tortue.
Voilà donc mon très cher camarade, ce que je voulais te dire concernant ce sujet qui a porté sur la nécessité de protéger notre nature, notre climat. J’ai aussi parlé de manière très brève, de ma petite vie, de mes expériences aussi bien à l’étranger que dans mon pays la République Démocratique du Congo.
J’espère qu’ensemble nous pourrons porter notre pierre à l’édifice, réfléchir de temps à autre sur la protection de l’environnement, de la terre et de notre maison. J’ose encore espérer que nous aurons le temps d’échanger davantage, de faire connaissance, de partager les expériences.
Avec l’expression de toute ma considération, cordialement.
Arnth.J
Letter 2
De tu amigo L, desde Nicaragua, tierra de lagos y volcanes, para ti mi estimado Arnth.J de la República Democrática del Congo.
Mi querido amigo Arnth.J ,
he recibido tu carta y me encuentro lleno de emociones al momento de leerla. Recibir tu escrito me ha renovado viejas energías y estoy muy feliz por haberlo recibido.
Conocer sobre ti ha sido genial y tal como lo has hecho, ahora te describiré un poco de mí. Ahora tengo 24 años y desde muy pequeño he sido super curioso, atento y extrovertido. Siempre me ha gustado leer, conocer nuevas cosas, pero no era muy bueno en deportes pues no tuve la oportunidad de aprender alguno. Crecí en el norte del país, en una ciudad llamada Jinotega a la cual se le conoce como la “Ciudad de las brumas” debido a que esta rodeada de montañas y el clima es el más frio del país, es un pueblo hermoso y tranquilo. Estudié durante toda mi primaria y secundaria en mi ciudad, pero tuve que viajar de Jinotega a la capital del país, Managua, para poder estudiar una carrera profesional. Estudié Derecho en la Universidad Centroamericana (UCA) y actualmente estudio una maestría en Derechos Humanos y Cultura de Paz en la misma universidad.
Físicamente nos parecemos, soy delgado, voy al gimnasio y practico tenis, pero solo cuando tengo tiempo. Me gusta bailar, ir a galerías de arte e ir de fiesta de vez en cuando. Igual paso mucho tiempo en redes sociales, soy un gran procrastinador como la mayoría. Aunque siento que para nuestra generación las redes sociales son como tiempo invertido con amigos y para ocuparnos de la socialización, prefiero el contacto en persona cuando es posible, pero ¿consideras mejor las redes sociales que el contacto personal? Cuéntame un poco de ello.
A pesar del tiempo invertido en redes sociales, opino que somos una generación de personas más responsables. Tenemos más consciencia de la salud mental, los derechos de las demás personas y sabemos que el cuido de nuestro planeta depende de nosotros. Cada día estamos presionando más a los gobiernos para rendir cuentas por corrupciones y aprovechamiento desmedido de nuestros recursos naturales. Multinacionales, bancos, accionistas y todo el capital, siempre se han aprovechado de los recursos para lucrarse, siendo los países en vías de desarrollo los más afectados. En este sentido, opino igual que tú, los países ricos son los culpables de todo el desastre medioambiental que vivimos y son ellos los que no llevan a cabo esfuerzos para contrarrestar su huella en el planeta. Nosotros los ciudadanos de países pobres siempre pagamos las cuentas a través de violencia, desastres naturales, migración forzada y muchos otros problemas.
Yo vengo de una familia muy pobre, mis padres crecieron en zonas rurales con muy poco acceso a recursos y bienes básicos. Tengo 2 hermanas, una de ellas es mi melliza, y un hermano mayor. Cuando era pequeño me mudé a una zona rural a vivir con mis padres, conocí de muchas cosas allá, sobre el cantar de los pájaros y las estaciones, las estrellas y la formación del “arado” en el cielo que indica si el invierno está cerca o lejos. Siempre me encanto ver como los árboles cambiaban de colores y formas según las estaciones. Comprendí del valor del agua, ya que en ese lugar no hay aun agua disponible, lo cual es un reto para mi país, ¿el acceso al agua es en tu país un reto aun? Me gustaría saberlo.
Ahora vivo en la ciudad, pero me encantaría vivir en el campo, me encantó la historia de ese bello lugar que describes, créeme que espero tener la oportunidad algún día de conocer tu país y todos los bellos paisajes que posee. Igual te extiendo una formal invitación al mío, seré tu guía en la aventura, ya tienes un amigo más en el mundo, eso no lo dudes.
También tengo mucho conocimiento del poder curativo de las plantas, la naturaleza nos aporta de muchas formas y lo único que sabemos hacer es destruirla. Aquí en Nicaragua, eso ha sido un problema, el clima esta descontrolado y mucha gente se ha visto afectada en sus cultivos lo que ha puesto en peligro la seguridad alimentaria.
También en mi país muchas cosas han ido en deterioro. En el año 2018 hubo grandes protestas que tuvieron como evento de inicio la quema de una reserva de biosfera ubicada en la Costa Caribe Sur del país llamada “Indio Maíz” la cual posee una alta biodiversidad y ha sido explotada y destruida por madereros y trasnacionales desde hace muchos años. Muchos estudiantes decidimos ir a las calles y demandar acciones del gobierno para detener el incendio que se había desatado en ese importante lugar. Ese momento ha sido muy importante, ya que los problemas de la naturaleza incrementan mientras la situación política ha sido resuelta.
En mi pueblo natal, todo parece tranquilo, pero lo que era un lugar frio, ya no lo es. Ahora las temperaturas han subido, los vehículos y la población han aumentado y ello ha causado que se sientan aires más cálidos correr por las calles. Los bosques de las montañas están siendo cortados para la siembra de café y para el ganado, el apetito por la carne nos esta haciendo cortar lo más preciado, lo que nos llena de oxigeno y llena de belleza nuestras ciudades, los árboles. Todo ello se suma a la falta de aplicación de las leyes para el cuido del medio ambiente y los recursos naturales que existen en Nicaragua, afectando los derechos de campesinos y pueblos indígenas.
Por ello, Nicaragua ha perdido muchos recursos. Tenemos mucha agua dulce, pero no la usamos de forma correcta y se han contaminado muchas fuentes de agua, ya el tenerla no nos hace ricos pues siempre hay problemas en la distribución. Como verás mi amigo, hay muchas cosas ocurriendo y yo solo veo una salida, “organizarnos en todas partes”.
Siempre he pensado que somos grandes cuando estamos juntos, pues al estar divididos nos separamos de la sociedad y no nos solidarizamos con nuestros hermanos. La mejor forma de hacerle frente al cambio climático es a través de la coordinación internacional, hacer amigos que piensen lo mismo y que sueñen con un mejor planeta. Arnth.J , seremos los líderes de mañana y desde todas las regiones promoveremos nuestras ideas y les daremos el valor que merecen. Desde tu espacio y el mío, podemos empezar a cambiar la mentalidad de las personas. El hogar es un buen sitio para empezar y me alegra que estes siendo parte de importantes iniciativas en tu país. Desde ahora eres, sin duda, un aliado más de la causa y la lucha por un mundo mejor, ya no me siento tan solo.
Arnth.J , Nicaragua y tu país tienen mucho en común, sobre todo los problemas, como la corrupción, la falta de justicia y la poca aplicación de las leyes ambientales. Pero no podemos olvidar la belleza. Cuando me describías el pueblo donde me invitaste, me trasladé y pensé, quien sabe, puede ser que algún día nos veamos y que nuestros caminos se crucen para crear algo magnífico por nuestras naciones y comunidades. En fin, no desistas mi amigo, que tenemos una madre naturaleza que proteger. Pero antes de despedirme, quiero preguntarte tres cosas: ¿Crees que la naturaleza merece ser tratada como un sujeto de derechos y no como un objeto? ¿Qué podemos hacer los abogados para promover el cambio hacia un mundo más sostenible y amistoso con la naturaleza? Y ¿Cómo ves el futuro en temas ambientales en tu país? Todas estas preguntas son parte de mi curiosidad y fascinación por conocerte mejor.
Arnth.J ha sido un gusto compartir contigo estas notas, todavía hay mucho que contarte, pero espero que podamos encontrar el tiempo y el momento para poder hablar y crear un plan que involucre la lucha por los recursos naturales y los derechos de todas las personas en nuestras naciones.
Con mucho cariño:
L
Letter 3
De la part de votre ami Arnth.J , en République Démocratique du Congo; A vous cher L depuis le NICARAGUA
Ce Mercredi 26 Avril 2023
15H00’
Très cher ami L depuis le Nicaragua,
je te salue en espérant que toi et toute ta famille vous vous portez très bien. Mes salutations à ta sœur jumelle.
Grande est ma joie de savoir que nous avons les mêmes préoccupations notamment pour la protection de notre belle nature, les écosystèmes. D’ailleurs je t’informe que je suis actuellement une formation portant sur la loi nationale (République Démocratique du Congo) sur la protection de la nature.
C’est un réel plaisir de faire ta connaissance et d’avoir une idée sur le parcours intéressant de votre vie. D’ores et déjà pour répondre à ton souhait d’une rencontre face à face, je suis également partant et j’ai hâte. Cependant, pour que cela puisse se réaliser il faut la mobilisation de beaucoup des moyens que je suppose toi et moi n’avons pas ; on ne peut qu’espérer !
Dans tous les cas cher ami, sois rassuré, ‘’ tu as déjà un ami de plus dans le monde’’ (j’avoue que cette phrase que je te renvoie d’ailleurs, a réellement touché mon cœur). Je garde espoir que nous nous rencontrerons un jour, d’abord virtuellement à travers les réseaux, puis physiquement, certainement j’arriverai dans le jitonega.
Cher ami, je suis d’accord avec toi sur le fait que nous devons communier nos efforts pour mener à bien cette guerre contre notre maison, contre nos plantes, bref contre mère nature. C’est dans ce sens que je propose même que nous puissions ensemble créer un club, quoique virtuel, mais avec des grandes ambitions qui seront axées sur la protection de l’environnement ; nous serons ainsi des vrais acteurs. Qu’est-ce que tu en dis ?
En réponse à tes trois préoccupations ; premièrement celle relative à la nature comme sujet de droit ou objet de droit ; je pense à mon avis que la nature doit porter à la fois cette casquette de sujet de droit et la casquette d’objet de droit parce que de la même manière on peut parler du droit de la nature ( c’est-à-dire la nature objet de droit), de la même manière on peut aussi envisager le fait que la nature ait des droits ( nature sujet de droit) ; oui la nature peut avoir des droits à travers ses démembrements, notamment les animaux. D’ailleurs plusieurs textes sur le plan international protègent les droits des animaux.
Deuxièmement, pour promouvoir le changement vers un monde respectueux de la nature, il nous faudra réunir plusieurs personnes dans le monde, soucieuses de la protection de la nature, pour que plus tard nous puissions constituer une force afin de réfléchir sur la constitution d’un instrument juridique au plan international qui exige aux multinationales des coûts conséquemment à leurs productions car ces dernières sont les principales pollueuses de notre nature. C’est pourquoi je reviens encore sur ma proposition sus évoquée, celle de créer un groupe ou un club des acteurs ou militants des droits de l’environnement ou la protection de la nature. J’espère de tout cœur que ça va t’intéresser cher ami. Une autre idée est celle de décourager la déforestation, ennemi nuisible de la nature, en encourageant surtout les initiatives pour planter les arbres car ces dernières nourrissent la nature. Je trouve aussi bien et prudent de se rapprocher des peuples dits ‘’autochtones’’, cela dans le but de s’imprégner de plus en plus de leurs pratiques traditionnelles afin de pouvoir utiliser ces dernières pour la protection de la nature. C’est comme par exemple ici chez nous, il y existe un parc national dit de Kahuzi Biega (PNKB) qui se trouve être entouré de plusieurs peuples autochtones dont notamment les peuples pygmées. Il s’agit d’un peuple qui vit de la chasse et de la cueillette, qui par exemple a dans ses pratiques certaines techniques respectueuses de la nature, invoquent leurs ancêtres et permet de contrôler la fréquence de la pluie. Je serai très ravi de vous faire visiter notre parc un jour.
Je dois cependant souligner que je ne suis pas encore avocat. Je suis encore étudiant en cinquième année de licence en Droit Public dans la faculté de droit ( Université Catholique de Bukavu). Je finis cette année pour embrasser les études de master.
Troisièmement, en ce qui concerne l’avenir des questions environnementales dans mon pays la République Démocratique du Congo, je dois dire ici que mon pays a avancé positivement d’autant plus que depuis 2014, nous avons une loi nationale portant protection de la nature ; une loi qui met en exergue certaines limitations quant à l’utilisation des ressources naturelles notamment celles relatives à l’exploitation minière même si pour celle-ci, il y a aussi une loi spéciale. Cependant il y a encore des efforts à fournir notamment dans la mise en œuvre de cette loi sur l’environnement, car il s’observe toujours certaines pratiques qui nuisent en fait la nature s’il faut le dire ainsi. Nous observons cela à travers une mauvaise gestion des déchets. Habitant au bord du lac, on observe comment ce dernier est submergé par des bouteilles en plastiques et bien d’autres. Il faut une bonne sensibilisation, pouvant mener à une prise de conscience effective et collective pour que désormais la question de protection de l’environnement soit une affaire de tous. Nous sommes tous concernés mais tous ne sont pas impliqués.
Cher ami L, je suis très ravi de cet échange et j’espère que j’ai répondu à toutes tes préoccupations. Dans l’entre temps, j’aimerais savoir si dans votre profession d’avocat, vous avez déjà eu à faire face à des litiges ayant trait à l’environnement ? Quels défis auxquels votre beau pays, le, Nicaragua se heurte dans ses efforts de protection de l’environnement ?
Voilà donc cher ami, tous mes espoirs sont tournés vers l’approfondissement de notre amitié, et le partage des connaissances et expériences. J’ai remarqué que vous avez plus d’expérience que moi.
En espérant que ce message te trouve en bonne santé, toi et toute ta famille ; prends à gré cher ami, l’expression de toute ma considération.
Arnth.J
Letter 4
De tu amigo L de Nicaragua, un abrazo para ti;
Estimado Arnth.J de la República Democrática del Congo,
Espero que toda tu familia se encuentre bien y que goces de mucha salud y entusiasmo. Ha sido emocionante recibir cada una de tus cartas, es esperanzador saber que hay personas llenas de coraje que desean ver un mundo lleno de vida y progreso.
Me encanta saber que te sigues preparando en temas relacionados al medio ambiente, es conocimiento de gran valor para emprender la lucha que nos espera. Deseo que algún día sea posible sentarnos a platicar de temas interesantes y de proyectos para nuestras naciones. No contamos con los medios económicos, pero si electrónicos, así que podemos crear un proyecto juntos, eso es algo que sería genial. En lo personal podemos informarnos de la realidad de nuestros países, y de la región donde habitamos. Centroamérica es una zona muy vulnerable al cambio climático así que, los análisis que puedo hacer incluso pueden incluir a otros países y sería muy interesante ponernos en contexto.
Realmente he sentido, que podemos ser amigos, y partir de esta experiencia para hacer algo enriquecedor y que nos motive a luchar por la naturaleza, que quiero sea una promesa mutua. Algún día estaremos en lugares de mayor privilegio en la toma de decisiones y espero que estas preocupaciones sean el motor de nuestro trabajo y futuro profesional. Por ahora, me uno a tu propuesta de unirnos en un club virtual para platicar de temas de medioambiente y cómo, desde distintas regiones, vivimos la preocupación por el cambio climático.
Es un deleite ver que coincidimos en los temas de protección de la naturaleza y de que sea protegida como un sujeto de derecho, porque los ríos tienen vida, las montañas respiran oxigeno que nos da la esperanza, y los mares emanan paz en cualquier dirección, son entes vivientes y tienen derecho de ser cuidados. Debemos crear ese club, identifiquemos recursos de nuestros territorios que deben ser protegidos, seamos voceros del cambio y del futuro sostenible que es el único camino hacia el bienestar social. Sería genial, como propones, que nos acerquemos a los pueblos indígenas, y transmitamos en conjunto como ven la tierra estos pueblos en dos horizontes distintos del planeta, yo desde aquí puedo hacer un trabajo sobre ello y ambos lo podemos compartir para hacer algo juntos, sería genial.
Aprovecho para felicitarte por tu carrera que pronto llegará a su final y seremos colegas abogados. No subestimes nunca tu conocimiento y capacidad por los años o los méritos académicos alcanzados. Te leo lleno de una vitalidad, curiosidad y seguridad que son propias de un joven brillante y de quien me da mucha alegría recibir tanta información desde lejos.
Sumado a ello, me gusta ver que tu país tiene avances, pero al parecer el tema de la aplicación es un problema y eso pasa aquí en Nicaragua igual. Como abogado no he llevado casos, pero si me interesa, sobre todo el tema de litigio por recursos naturales. Sé de comunidades donde los pozos se han secado debido a la sobreexplotación por parte de grandes terratenientes y empresas, allí hay muchas cosas que hacer y vale la pena la lucha. Nicaragua es un país inmerso en muchos problemas actualmente, pero hay cosas positivas que pueden ser utilizadas para poder crear un futuro de justicia ambiental.
Estimado Arnth.J , no es una carta de despedida, pero todo final suena así. Te agradezco con el corazón lleno de alegría y emoción por todo lo que has compartido conmigo, tenemos cosas pendientes y trataré de escribirte por las redes sociales, de ahí podemos comunicarnos, solo hablo inglés y español, si te sientes cómodo en cualquiera de esos dos idiomas sería genial una video llamada, tenemos mucho que platicar.
Un abrazo siempre fraterno y caluroso. Que la dicha sea pura y sublime en su andar contigo y que siempre confíes en la capacidad enorme que tienes de escribir con el corazón, desde la pureza de lo que eres y desde la tradición de tu tierra.
Ya te contaré como hemos vivido el cambio climático y en este año como el calor secó a mi plantita favorita. Pero no estamos para cuestiones tristes, sino planes para el futuro.
Ánimo Arnth.J
Con mucho cariño.
L.