An exchange between Diana Ntabaza from the Université Catholique de Bukavu and C. from Universidad Centroamericana in Nicaragua. For security reasons, the name of the student from Nicaragua was anonymized.
Letter 1
Expéditeur: Diane NTABAZA Bukavu, le 01 Mars 2023
Chère C.,
Bonjour, tout en espérant que cette lettre te trouve en bonne santé. Je t’écris cette lettre pour te faire part de la situation du réchauffement climatique et de l’agriculture dans mon pays la République Démocratique du Congo (RDC).
Le changement climatique peut influer de diverses manières sur l’agriculture. Au-delà de certains seuils de température, les rendements agricoles peuvent diminuer, car l’accélération du processus de croissance s’accompagne d’une moindre production de grains. De plus, l’augmentation de la température modifie la capacité des plantes à retenir et utiliser l’humidité. L’évaporation du du sol s’accélère et les feuilles des plantes perdent plus d’humidité, un double effet appelé évapotranspiration.
La République Démocratique du Congo est l’un des 10 pays les plus menacés au monde par les effets du changement climatique. Il est due à plusieurs facteurs dont le principal est la croissance démographique. La RDC compte environ 75 millions d’habitants; soit le pays le plus peuplé de l’Afrique centrale. Les constructions anarchiques ainsi que l’insécurité alimentaire font que les espaces verts soient réduits et favorisent ainsi le réchauffement climatique.
L’agriculture est l’une des activités les plus pratiquées en RDC, plusieurs ménages vivent de l’agriculture. Certains pratiquent cette activité pour subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles, d’autres pour des besoins supplémentaires à l’exemple de la scolarité des enfants.
Malheureusement l’agriculture est menacée ces derniers jours soit par des maladies des différentes espèces nutritives; soit par l’infertilité du sol; soit par des érosions, et tout ceci cause une grande insécurité alimentaire au sein du pays. Le plus grand facteur menaçant l’agriculture c’est le réchauffement climatique qui est souvent dû à la déforestation et la destruction des espaces verts. Ce changement s’accompagne d’effets négatifs tels que: la perte de la fertilité du sol, la chute des rendements, la perte des récoltes et les inondations et cela suscitent d’importantes préoccupations pour les agriculteurs.
Chaque année, la République Démocratique du Congo perd 0,37% de sa superficie forestière soit l’équivalent d’environ 6000m. Ce pourcentage est peut être faible et négligeable mais c’est la cause principale des effets du changement climatique remarqués dans certaines zones du pays .
En République Démocratique du Congo, le premier moteur de la déforestation est le bois d’énergie. Le secteur industriel en République Démocratique Congo représente 0,1% d’émission de gaz à effet de serre à cause de la déforestation, l’agriculture itinérante sur brûlis et le changement d’affectation de sol.
Les effets des changements climatiques se font déjà ressentir sur les systèmes naturels et humains, notamment les modifications de la qualité et la quantité d’eau, les mouvements migratoires, l’abondance et les interactions interspécifiques chez beaucoup d’espèces terrestres.
En République Démocratique du Congo, le changement climatique affecte exclusivement les tendances pluviométriques et les températures qui en retour impactent négativement sur les conditions de vie des populations rurales, augmentent leur vulnérabilité et la précarité car ils sont totalement tributaires de l’agriculture pluviale.
J’aimerais tellement savoir comment vous ripostez à la rareté de la pluie dans votre pays. Je peux te dire que dans mon pays la faiblesse des capacités techniques et le manque des ressources des structures agricoles à la riposte constituent un véritable obstacle à la sécurité alimentaire et au développement social des populations pauvres et particulièrement des communautés rurales en République Démocratique du Congo.
Les populations rurales déjà pauvres s’appauvrissent davantage, dès lors que les changements climatiques s’y mêlent. Les pluies sont de plus en plus rares, mais quand elles arrivent , elles sont d’une intensité inouïe et entraînent trop des dégâts dans le secteur agricole comme c’est le cas actuellement dans certaines provinces du pays .
Quant à la période de sécheresse, celle-ci s’intercale à celle des pluies à tel enseigne qu’il est devenu hasardeux de s’adonner à une activité agricole: propos d’un expert au ministère de l’environnement et du développement durable.
Le réchauffement climatique est un problème à prendre au sérieux. Jusqu’à maintenant, on essaye de trouver des solutions. Certains parlent de l’énergie propre car cela diminuerait la pression sur les forêts qui s’exerce notamment avec l’utilisation du bois de chauffage qui permettrait également d’atteindre les objectifs du programme de l’atténuation.
Voilà en bref ce qui se passe dans mon pays en ce qui concerne le réchauffement climatique. Mais selon, moi l’une des pistes de solutions pour palier à ce problème est de replanter un arbre à chaque fois qu’on en coupe un. Je ne sais pas ce que tu en penses mais je serai vraiment ravi de le découvrir dans ta lettre.
Mais avant, j’aimerai me renseigner sur ce qui se passe dans ton pays à travers quelques questions:
– Avez-vous aussi des problèmes liés au réchauffement climatique ?
– Si oui; que faites-vous pour pallier ces problèmes dans le secteur agricole?
– Y a t-il des pratiques agricoles appropriées pour le réchauffement climatique?
Je serai vraiment contente de te lire dans la prochaine lettre et de faire beaucoup plus connaissance avec toi
Cordialement
DIANE NTABAZA
Fait à Bukavu le 01 Mars 2023
Letter 2
Masaya, Nicaragua
18 de marzo de 2023
Para: Diana Ntabaza
Estimada compañera de Global Pen Friends,
De: C.
Espero te encuentres bien de salud y que estés feliz de poder compartir esta experiencia con muchas personas de distintos lados del mundo por medio de este grandioso proyecto. Para mi este proyecto es importante y desde el primer día que me notificaron acerca de Global Pen Friends decidí participar. Espero tu también puedas disfrutar de esta nueva experiencia y absorbas nuevos conocimientos.
Me presento, pues no lo había hecho personalmente, mi nombre es C., me gusta aprender cosas nuevas, y quizás es por eso que hoy estoy aquí. Actualmente me encuentro estudiando Ingeniería Industrial en la Universidad Centroamericana (UCA), estoy en el tercer semestre de la carrera, tengo 18 años, no soy fanática de las matemáticas, pero si me gusta redactar.
Luego de haber leído tu carta, me quedé sorprendida de toda la situación que está sucediendo en tu país, es lamentable la falta de conciencia por parte de los humanos. El hombre cada vez le exige más al planeta, pero el planeta ya no puede dar más.
Lamentablemente, en mi país también estamos afrontando situaciones similares. Con respecto a la agricultura, desde hace unos años atrás los efectos naturales como El niño o La niña ( edit: Manon: https://www.meteocontact.fr/pour-aller-plus-loin/el-nino-la-nina ), han causado que caiga mucha o muy poca lluvia, al punto en que no se encuentra ya un balance, y los agricultores no saben cuando es la mejor fecha perfecta para cultivar, creando un desbalance en la fertilidad de nuestras tierras nicaragüenses.
En Nicaragua contamos con pocos planes para enfrentar los efectos del cambio climático, y a pesar que estos existan, no se les da importancia. Seguro te estarás preguntando el porqué de esto. Pues tenemos un gobierno irresponsable, el cual no contribuye a la preservación de la tierra, el cual solo tiene intereses políticos pero no ambientales.
A como mencionaba, hay planes que existen, y te hablaré de ellos, pero sobre estos contamos con información limitada, ya que día a día se habla muy poco de ellos. En el 2010 una de las organizaciones gubernamentales creó una Estrategia Nacional Ambiental y de Cambio Climático (ENACC) y su Plan de Acción, que consistía en Educación Ambiental para la Vida; Defensa y Protección Ambiental de los Recursos Naturales; Conservación, Recuperación, Captación y Cosecha de Agua; Mitigación, Adaptación y Gestión de Riesgo ante el cambio Climático; Manejo Sostenible de la Tierra.
El rol que el sector agrícola debería jugar acá, es que tendría que hacer un buen uso de los suelos productivos, conservando y/o recuperando las fuentes de agua y regenerando los bosques. Uno de los motivos principales al impulsar este proyecto era superar la situación de hambre y pobreza en el campo y trazar una ruta hacia el crecimiento. Usualmente, los sectores con menores recursos son los sectores rurales, y al vivir en un país tercermundista, no contamos con los sistemas necesarios para combatir el cambio climático, y mucho menos para proteger nuestros cultivos de desastres naturales. Por tanto, Nicaragua es vulnerable ante este tipo de situaciones, lo que nos ha llevado a perdidas materiales en el sector agropecuario, dejando mayor pobreza y afectando a los más necesitados.
Los cultivos en el campo han dejado de ser rentables debido a estas afectaciones, e incluso los agricultores deben de utilizar cada vez más químicos para sus cultivos. Como dato adicional, me gustaría mencionar que actualmente nos encontramos en verano, y en años anteriores era demasiado raro que lloviera, sin embargo, en estas ultimas semanas ha estado brisando o lloviendo, lo cual me puso a pensar en cuánto daño le hemos hecho al planeta como para que tengamos que estar viviendo esto.
Cabe destacar, que desde hace más de un año existen muchas irregularidades en los precios de ciertos productos agrícolas como el frijol, arroz, papa, etc. Los comerciantes mencionan que es debido a la escaza producción de este producto, pues de lo que se cultiva, muy poco logra sobrevivir, creando un alza en el precio de este mismo.
Ahora bien, nos quejamos tanto pero no pensamos realmente de donde surge toda esta problemática. En el caso de mi país, el hecho de ser tercermundista influye mucho en la calidad de educación que se recibe, así como también en la cantidad de personas que tienen acceso a esta misma.
Partiendo de esto último, es que vienen muchas consecuencias en el ambiente. Por ejemplo, las personas de acá no toman conciencia sobre la contaminación, es muy usual ver a gente en los buses que lanza su basura a la calle, lo cual me molesta tanto, pero es por lo mismo, no tienen valores, y mucho menos educación.
Considero que uno de los principales factores causantes del cambio climático en Nicaragua es la contaminación, solo imagínate que simples individuos no tienen conciencia sobre lo que hacen lanzando su basura, ahora también hay empresas que igual lo hacen, es muy común ir a nuestros lagos y ver sus aguas contaminadas, por la misma situación, falta de conciencia.
Otro factor, es la tala de árboles, en nuestro país tenemos madera preciosa, por lo cual el hombre violenta reservas naturales para extraer este material. De hecho existen leyes contra las personas que actuen de esta forma, pero se les da poco seguimiento a quienes lo hacen.
La falta de conciencia acerca de los problemas ambientales, es la mayor causante de muchas de nuestras desgracias. Mientras nos hagamos los ciegos ante la muerte lenta de la madre tierra, nunca vamos a poder superarnos como sociedad, y mucho menos avanzar. Si bien estamos destinados a la extinción, no creo que sea el momento de dejar de luchar, aún tenemos mucho por hacer por el bienestar de nuestro planeta.
Me gustaría saber qué piensas tú acerca de esta lamentable situación, talvez en tu próxima carta puedas comentarme más acerca de ti y de tu país, como, por ejemplo: ¿Has participado en voluntariados que busquen el bienestar del planeta?, en caso afirmativo, ¿en que momento de tu vida fue?, ¿En la universidad reciben concientización acerca del cambio climático?, ¿el gobierno de tu país tiene leyes en pro del bienestar ambiental?.
Estoy emocionada por recibir tu carta y espero con ansias poder compartir mucho más conocimiento acerca de nuestras situaciones nacionales, en particular en relación a los aspectos ambientales.
Atentamente:
C.
Hecho en Masaya, el 18 de marzo 2023.
Letter 3
Bukavu, RDC 13 avril 2023
Destinataire : C.
De : Diane Ntabaza Cikwanine
Mes salutations, chère C.
J’ai été heureuse de lire ta réponse à ma première lettre et espérant que celle-ci t’aie trouvée en bonne santé.
Je suis désolé de ne pas t’avoir parlé de moi dans ma première lettre. Au fait, moi c’est Diane Ntabaza Cikwanine, je suis étudiante en agronomie dans le département de phytotechnie de l’Université Catholique de Bukavu(UCB). Je suis en dernière année actuellement et j’ai 22 ans. Je ne sais pas pour vous mais dans mon pays, pour obtenir un diplôme de licence il faut 5 ans. Cependant en 2022, on a mis en place un nouveau système qui consiste à faire trois ans à l’université. Je suis passionnée par l’agriculture mais celle-ci se trouve menacée par le changement climatique. C’est ce qui m’a poussé à prendre part à ce programme pour découvrir ce qui se passe dans d’autres pays. Je suis désolée d’entendre ce qui se passe dans ton pays. Je trouve que ce n’est pas si différent de mon pays car même en RDC, la pollution est à la base de plusieurs choses liée au changement climatique. C’est le cas dans ma province le sud Kivu où plusieurs pertes en vie humaines sont causées par une mauvaise gestion des déchets ménagers et des déchets des industries de fabrication (fabrication de médicaments,des boissons alcoolisées ou non alcoolisées; et bien d’autres sociétés). Ces dernières polluent également l’environnement, le lac KIVU se trouvant dans la province du Sud Kivu ainsi que les espèces qui y vivent. Dans votre lettre vous m’avez demandé si j’avais un jour participé à des actions de bénévolat. Oui j’ai déjà participé, la première fois j’avais 8 ans. Dans notre école on nous avait dit que chacun d’entre nous doit planter au moins un arbre ; j’étais vraiment heureuse. La deuxième fois j’avais 17 ans, on a fait presque la même chose. La troisième fois c’était en 2021 lorsqu’on a encore planté des arbres fruitiers et avons effectué un ramassage des déchets dans une partie de la ville. Mais ce qui est regrettable est que dans mon pays, sont rares les personnes qui organisent des activités de bénévolat liées à l’environnement. Le peu de gens qui le font, ne font que planter des arbres ce qui n’est pas du tout mal mais il est important de rappeler aux gens que la mauvaise gestion des déchets est un atout très capital pour la dégradation de notre planète mère qui est la terre.
Pour ce qui est de ta question sur les cours qui cadrent avec l’environnement à l’université, nous en avons eu en première année. C’est le cas d’un cours intitulé Ecologie Général où on a énuméré différentes activités qui peuvent détruire l’environnement ainsi que les espèces qui y vivent. On a également étudié la climatologie en première année, en deuxième année on a juste eu des cours à caractère agronomique, en troisième année nous avons eu le cours de sylviculture. Ce cours consiste en l’étude et la conservation des espaces verts. En quatrième année nous avons eu le cours de EIE( Etude de l’impact environnemental) où on essayait de voir les différents problèmes auxquels fait face la population dans différents milieux. Ces problèmes sont souvent liés à l’environnement car certaines personnes détruisent les espaces verts juste pour y implanter leurs maisons et cela malgré la loi interdisant la coupure des arbres, ce qui cause les érosions et les pertes en vie humaine la plupart de temps en RDC. Dans notre province il est devenu difficile de trouver un endroit où il y a des arbres si ce n’est que des espaces de l’église catholique (exemple des couvents et des universités) ainsi que des réserves naturelles. Toute la population veut vivre en ville et cela peu importe les conditions de vie, abandonnant ainsi les milieux ruraux. De ce fait, la construction est faite en désordre et les érosions deviennent de plus en plus nombreuses; dommage que le gouvernement ne dise rien à ce sujet.
Dans certains endroits dans les milieux ruraux, les terres sont devenues moins productives. Les familles qui vivaient grâce à l’agriculture auparavant se retrouvent sans grand-chose ces temps-ci. C’est parmi les raisons qui font que ces personnes abandonnent le milieu rural pour aller effectuer d’autres activités en ville. Cependant, étant donné qu’il n’y a plus d’espaces pour la construction, ils construisent n’importe où car le gouvernement ne se soucie pas de ces genres de situation. J’ai vu dans votre lettre que vous êtes déjà en été ; ici nous n’y sommes pas encore, d’habitude l’été ne commence que vers la fin du mois de juin et cela jusqu’au mois de septembre.
Il y a quelque chose que vous avez dit dans ta lettre qui m’a beaucoup interpellé : “souvent les gens font des choses par manque d’éducation”. Je trouve que c’est vrai car certaines personnes jettent des déchets partout par manque de connaissance, d’autres coupent les arbres pour leurs propres intérêts ne sachant pas qu’ils pénalisent toute la terre.
Pour pallier cela, je trouve personnellement qu’il serait mieux d’abord que le gouvernement porte un intérêt particulier sur l’environnement en sachant que le changement climatique est une question alarmante partout. Deuxièmement, il existe l’auto éducation ; que chacun d’entre nous sache d’abord que si la terre disparaît nous disparaitrons avec elle. Aussi poser des actes tout en sachant que si je protège la terre en faisant au moins une action par jour pour empêcher la non dégradation de celle-ci, je me protège moi-même. Je pense que si chacun de nous réfléchissait de cette manière on donnerait à la terre une chance de survivre. Dans votre prochaine lettre, je voudrais bien savoir si vous pratiquez des activités liées à la non dégradation de l’environnement dans votre université. Si oui, quels genres d’activités ? Autre points, les érosions sont-elles aussi fréquentes dans ton pays ? Si oui, que fait le gouvernement face à cela ? Y a-t-il des organisations particulières qui polluent l’environnement ? Si oui, le gouvernement réagit-il face à cela ? J’ai trop hâte de lire ta prochaine lettre et contente aussi de faire beaucoup plus connaissance avec vous.
Diane Ntabaza Cikwanine
Fait à BUKAVU le 13 mars 2023
Letter 4
Masaya, Nicaragua
12 de mayo de 2023
Para: Diane Ntabaza
De: C.
Estimada compañera de Global Pen Friends:
Espero te encuentres bien, es un placer volverte a saludar luego de muchas semanas de haber mandado mi primera carta. Por cierto, no te preocupes de no haberte presentado en tu primera carta, a ambas nos paso, y, como dicen por acá “Mejor tarde que nunca”. Por si acaso no lo mencioné, tengo 18 años.
Bueno, en mi caso, también tardamos cinco años en obtener un título universitario, aunque, usualmente, culminar una carrera universitaria dura cuatro años. A como mencionaba, estudio Ingeniería Industrial. No soy fanática de lo que es la agricultura, sin embargo, admiro todo el trabajo que realizan los agricultores de todas las partes del mundo. Lamentablemente a como tu decías, esta comunidad se ha visto afectada grandemente por factores climáticos.
Gracias por responder a todas mis interrogantes de la carta pasada, es grato leer todas tus respuestas. Acerca de los cursos en la universidad donde se habla del ambiente, nosotros únicamente hemos llevado una clase que hablaba sobre esto. Se llamaba “Fundamentos de análisis ambiental” y, en dicha asignatura, aprendí mucho acerca de los desastres naturales que suceden. Sin embargo, el curso fue demasiado corto y muy básico. Me parece que mi carrera debe implementar más clases que traten este tema ambiental.
Me dio mucha tristeza leer la situación de tu país en donde no respetan las leyes acerca del cuido del medio ambiente. Es muy decepcionante ver como al ser humano no le interesa su propia raza. En Nicaragua vivimos una situación similar a RDC, ya que acá también están contaminados los lagos. De hecho, hay un lago acá que se llama Cocibolca, es un destino turístico situado en el departamento de Granada, pero, con el tiempo, las costas de este han sido contaminadas, y lo que antes eran aguas claras ahora son totalmente color café, como si estuviesen llenas de lodo. He escuchado comentarios donde afirman que en dicho lago existen desechos de las necesidades humanas, es decir aguas negras.
Considero que la mayor culpa de todas estas situaciones la tiene el gobierno de cada país, ya que el deber de este es implementar normas a nivel nacional en pro del cuido de la madre tierra, y en caso de estas ser ignoradas, se debe tomar acción inmediata penalizando a los responsables.
En mi universidad no participo en ninguna actividad relacionada al ambiente, mis horarios saturados de clase no me lo permiten, pero a pesar de eso, en el futuro me gustaría vivir una experiencia así. De hecho, quizás no esté relacionado tanto con el tema, pero actualmente en el campus de la universidad estamos atravesando dificultades relacionadas a la tala de árboles, ya que desde hace meses una plaga de insectos ha estado afectando las zonas verdes y secando los árboles. Ahorita las autoridades de la universidad se encuentran desarrollando un plan de acción, y, entre las actividades que han hecho se encuentra el constante contacto con viveros (lugar donde venden plantas y variedades de árboles) para poder lograr identificar todos los árboles enfermos y posteriormente talarlos.
Referente a la erosión en mi país, no soy experta en el tema, pero si sucede bastante, debido a que la mayoría de las infraestructuras acá son malas, por tanto, cuando el invierno pega duro, estas suelen derrumbarse y crear grandes baches e inundaciones en la tierra. Los fuertes aguaceros no solamente implican daños por inundaciones y deslizamientos de tierra, y consecuentemente afectaciones a las viviendas de las personas que habitan en las zonas más frágiles del país, sino que también implican pérdidas de suelo en áreas destinadas para cultivos, que se vuelven cada vez menos fértiles e improductivas. Existen territorios a nivel nacional donde antes eran suelos profundos y productivos y en la actualidad son sitios donde afloran las rocas (el suelo se ha perdido por arrastre de la lluvia) y, por lo tanto, los suelos ya no pueden ser destinados para la realización de actividades agrícolas.
La problemática que enfrentan los suelos en la actualidad como resultado de diversos factores legales, culturales, políticos, económicos, ambientales y sociales con énfasis en el crecimiento poblacional, hacen que Nicaragua no vuelva a convertirse en el granero de Centroamérica. Sin embargo, pueden implementarse mecanismos y estrategias que puedan disminuir la vulnerabilidad de los suelos ubicados en zonas de laderas, de tal forma, que se pueda garantizar la seguridad alimentaria del país y reducir la importación masiva de alimentos hacía Nicaragua.
Ante esta problemática, el gobierno de acá tiene una ley llamada Ley de protección de suelos y control de erosión, sin embargo, a como he mencionado anteriormente, de nada sirve tener tantas leyes si no las aplicamos correctamente.
Por otro lado, existen muchas empresas que no cumplen con las leyes en pro del ambiente, por ejemplo, hace unos años, la empresa Holcim (se dedica a fabricar cemento, bloques, etc, o sea, materiales para la construcción de viviendas) fue responsable de contaminar el aire, pues el polvo que salía de la empresa durante los procesos de producción genero daños en las comunidades cercanas a la empresa, causando muchas enfermedades a los habitantes cercanos.
En resumen, la raza humana es completamente terca, no nos preocupamos por nosotros mismos, lo cual hace que mucho menos nos interese el ambiente. Ahorita estamos en verano aún, y las temperaturas han sido demasiado altas, sobrepasando los 40°C, y todo debido a la poca preocupación por parte del humano hacia la madre tierra.
Siento que cada una de estas cartas me ha ayudado a desahogarme con respecto a las injusticias ambientales que ocurren en Nicaragua. Estoy muy feliz de haber podido ser parte de este proyecto. Aún no puedo creer que esta es mi segunda y última carta oficial, sin duda alguna he nutrido mis conocimientos en el tema.
Me despido deseándote lo mejor, Diane. Fue un placer haber podido compartir este espacio contigo. He aprendido muchísimo acerca de RDC, te mando muchas fuerzas, se que pronto todo el ambiente mejorará en tu país. Espero que tu igual te sientas satisfecha con la experiencia vivida en Global Pen Friends. Gracias por todo. Un abrazo.
Atentamente,
C.
Hecho en Masaya el 12 de mayo de 2023